Les scripts « O.I.T. »

On trouvera de nombreux scripts prêts à l'emploi sur le web — et il y en a déjà un sacré paquet dans la distribution d'origine de Photoshop. Nous n'avons aucune volonté de nous mettre en concurrence sur ce marché, mais simplement de donner accès aux quelques scripts qui ont été évoqués lors de nos réunions de club.

Le menu ci-contre récapitule ces différents scripts. Cliquez sur les différents noms pour avoir des détails sur ce que font chacun d'entre eux.

Utilisez ce lien pour télécharger un fichier scripts_OIT.atn qui contient l'ensemble de nos scripts. Attention, il ne faut pas faire un clic normal (du bouton gauche), mais un clic droit, sur le bouton de droite de la souris. Vous devez alors voir s'ouvrir un menu dans lequel il faudra choisir l'une des rubriques Enregistrer le fichier lié sur le bureau. Vous devez alors voir apparaître un fichier « scripts_OIT.atn » sur le bureau.

Il arrive que le logiciel internet ajoute une extension de son cru, pour arriver à un nom avec une double extension, genre « scripts_OIT.atn.txt ». Dans ce cas, renommez le fichier pour enlever la 2ème extension.

Ensuite, chargez ce fichier (via la rubrique «Charger des scripts» du menu local de la palette des scripts). Nos scripts apparaîtront alors dans un nouvel ensemble scripts_OIT dans cette palette. Il ne vous restera plus qu'à faire le ménage, c.à.d. retenir les scripts qui vous intéressent et détruire les autres — et à ranger le fichier téléchargé où vous voudrez, ou à le détruire lui aussi.

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JPEG_1024x768px
JPEG_1920x1080px
marquise 30x40
super_couches
masque des chroma
réglage des tons clairs
réglage des tons sombres
accentuation par passe-haut

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JPEG_1024x768px

Ce script a été conçu pour préparer des images en vue d'une projection sur un vidéo-projecteur à la norme XGA (1024x768). En pratique, on créera un dossier provisoire où on mettra des copies des images à projeter (qui peuvent être des images photoshop avec des calques) et on appliquera le script à tout ce dossier.

Ce script tout simple réalise successivement
— un aplatissement, au cas où l'image contiendrait plusieurs calques
— une conversion de profil vers sRGB (afin d'avoir les meilleures couleurs possibles avec le vidéo-projecteur)
— une réduction de taille de manière à inscrire l'image dans un rectangle 1024 x 768 px
— une sauvegarde en JPEG




 

JPEG_1920x1080px

Ce script a été conçu pour préparer des images en vue d'une projection sur notre nouveau vidéo-projecteur à la norme full HD (1920x1080). En pratique, on créera un dossier provisoire où on mettra des copies des images à projeter (qui peuvent être des images photoshop avec des calques) et on appliquera le script à tout ce dossier.

Ce script tout simple réalise successivement
— un aplatissement, au cas où l'image contiendrait plusieurs calques
— une conversion de profil vers sRGB (afin d'avoir les meilleures couleurs possibles avec le vidéo-projecteur)
— une réduction de taille de manière à inscrire l'image dans un rectangle 1920 x 1080 px
— un remplissage du cadre 1920x1080 en noir autour de l'image quand celle-ci ne remplit pas ce cadre (sinon, notre projecteur laisse cet espace en gris)
— une sauvegarde en JPEG




 

marquise 30x40 horizontal

Ce script a été établi pour donner un exemple d'une suite d'opérations (un peu) plus complexes que le petit script de redimensionnement en 1024x768. Ce script ajoute une marquise en trompe l'œil autour d'une image, comme indiqué dans la figure ci-dessous. Le but est d'éviter d'avoir à tailler un passe-partout pour encadrer l'image ; on dessine la marquise aux dimensions du cadre, on l'imprime, on la découpe selon le contour tracé par le script et on la met plein pot dans le cadre. Si on a toute une expo à monter, le gain de temps est appréciable, et, en prime, c'est une technique pour obtenir une présentation originale (pour peu que l'on modifie le script à son goût).

Notre script a été écrit pour des images horizontales destinées à des cadres 30x40. Il crée une image en 30x40 à 300 dpi destinée à être imprimée sur une feuille de format A3+. Bien entendu, il faudrait en reprendre le paramétrage si vous voulez l'adapter à d'autres dimensions ou à des images verticales — ou bien si vous voulez reprendre les choix de dimensions que nous avons faits.

Les différentes opérations réalisées sont les suivantes :

  1. redimensionnement de l'image pour une largeur de 25 cm à 300 dpi, via le menu Fichier >Automation > Adapter l'image, en adaptant à un rectangle 2960x2200 px
  2. dupliquer sur un nouveau calque
  3. augmenter la zone de travail à 32 cm x 24 cm avec remplissage par un gris léger (rvb=235)
  4. réactiver le calque copie et ajouter un effet de calque : lueur externe, en noir, mode produit, opacité 60%, plus tamisé, grossi 0, taille 40 px (l'effet est de détacher l'image du fond)
  5. nouveau cadre vide
  6. tout sélectionner, puis menu édition > contour : épaisseur 15 px, sur l'intérieur, couleur gris moyen 128
  7. dupliquer ce calque
  8. flou gaussien de 45px (transforme le contour extérieur en effet d'ombrage)
  9. tout aplatir
  10. augmenter la zone de travail à 40 cm x 30 cm avec remplissage en blanc
  11. tout sélectionner, puis menu édition > contour : épaisseur 5 px, sur l'intérieur, en noir (afin de tracer le contour suivant lequel on devra découper l'image imprimée)
  12. Eventuellement, ajouter une légende ou un titre, en gris moyen, dans la bordure blanche. Il faut évidemment mettre un point d'arrêt sur cette instruction afin d'adapter l'écriture à la photo. A noter qu'on a souvent des surprises quand on installe ce script sur une autre version de Photoshop — il faudra peut-être que vous l'affaciez et que vous la réécriviez à votre goût sur votre machine.

Il n'y a pas d'applatissement final, pour le cas où vous auriez des regrets tardifs avec la légende. Evidemment, vous aurez noté que ce script modifie l'image de départ : ne faites pas de sauvegarde finale, ou bien travaillez sur une copie de l'image.

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super_couches

Il s'agit vraisemblablement d'une curiosité. Quand on transforme une image couleur en N&B, on s'appuie parfois sur les trois couches rouge, verte et bleue. Chacune d'entre elles filtre les différentes couleurs sur 120 degrés le long du cercle chromatique et donnent donc trois interprétations différentes en N&B de l'image originale. En combinant ces couches, on peut réaliser des filtrages plus serrés de 60 degrés seulement le long du cercle chromatique autour du rouge, du jaune, du vert, du cyan, du bleu et du magenta. Ce script fait ces 6 filtrages et il en dépose le résultat sur 6 nouvelles couches alpha. A vous ensuite de voir si l'une d'entre elles peut vous être utile pour passer votre image en N&B...

En pratique, je n'ai pas souvenir de m'être jamais servi servi de ce script pour un travail réel. Mais enfin, comme il est tout fait, si ça peut marcher pour vous...

Masque des chroma

Pour utilisateurs confirmés.
Il s'agit vraisemblablement d'une exclusivité OIT — merci à l'auteur :-). La chroma est la «saturation» au sens LAB et ce script

La figure ci-dessous montre un exemple d'utilisation  L'original est en A. En B, on a appliqué une très forte saturation à travers ce masque des chroma : la couleur est montée dans l'arc en ciel et sur le clocher alors que le fond du ciel est resté à peu près neutre. Ce fond aurait pris une coloration très nette si on avait désactivé le masque (image C). Bien entendu, si on regrette la montée de la couleur sur le clocher, il suffit de peindre le masque en noir par dessus pour y remédier (image D).

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Réglage des tons clairs «OIT»

Pour utilisateurs (assez) confirmés.
Il s'agit d'une alternative au réglage «tons clairs» de Photoshop au moyen d'un simple calque de réglage par courbes à travers le masque des lumières, donc absolument pas destructive. En contrepartie, il n'a pas l'interactivité du réglage Photoshop.

 Le script contient trois points d'arrêt explicatifs, qu'on pourra désactiver en tout ou partie quand on se sera suffisamment familiarisé avec le script.

Pour désactiver ces lignes «arrêter», cliquer tout à gauche pour faire disparaître l'encoche

Le premier arrêt est un rappel qu'on doit avoir activé le calque supérieur dans la pile des calques avant de lancer le script (si ce n'est pas le cas, il faut stopper le script).

Plus précisément, si le calque activé n'était pas le calque supérieur, il faut que tous les calques en dessus soient inactivés. Le nouveau calque de réglage s'installera juste au dessus de ce calque activé.

Le deuxième arrêt correspond au point crucial du script. Le script annonce qu'il va ouvrir un réglage de niveaux dans lequel  il va falloir ajuster le curseur des noirs (cerclé en vert ci-contre). Ce qui se passe est que le script a mis en place une correction par courbe qui assombrit les tons les plus clairs et que la position de ce curseur délimite la gamme des valeurs qui vont être affectées. Les valeurs à gauche de ce curseur ne seront pas modifiées, tandis qu'elles seront assombries sur sa droite.

Poussez ce curseur à fond à droite : vous retrouvez l'affichage de départ. Déplacez le curseur progressivement vers la gauche : vous voyez un assombrissement qui part des tons les plus clairs et qui gagne peu à peu toute l'image. Il faut surveiller les tons qui ne doivent pas être modifiés et arrêter le curseur à temps. Cette manœuvre s'accompagne généralement d'une perte de modelé sur les tons intermédiaires ; ne vous inquiétez pas et cliquez OK.

Cette perte de modelé est tout à fait similaire à ce qu'on observe dans le réglage classique tons clairs/tons foncés de Photoshop quand on met le «rayon» à 0. Dans le script, elle est rattrapée (en principe) par un floutage spécial du masque du réglage par courbe.

Le troisième arrêt est un simple avertissement que le script est terminé ; les calculs demandent parfois quelques secondes de patience, selon la puissance de votre machine et la taille de votre image.

Réglages a posteriori

On se retrouve avec un réglage par courbes et un masque. On peut agir sur la courbe pour ajuster la vigueur de l'effet, comme indiqué ci-dessous :

A gauche, on voit la courbe par défaut proposée par le script. Au milieu, on a augmenté la pente pour accroître l'effet (si on veut le réduire, on peut diminuer cette pente, mais on peut tout aussi bien réduire l'opacité du calque). A droite, on aura un effet plus subtil, avec les tons les plus clairs inchangés et un contraste accru sur des tons un peu moins clairs.

Réduction des halos éventuels

L'apparition possible de halos est un effet collatéral indésirable des méthodes de rattrapage des tons trop clairs ou trop foncés. Il faut toujours inspecter très soigneusement son image pour vérifier la présence ou non de ces halos. On peut réduire ces halos en agissant sur le masque — mais autant prévenir d'emblée qu'il s'agit d'une opération délicate.

En général, c'est dû à une mauvaise protection des tons qui n'auraient pas dû être affectés par la correction par courbe. Le masque du calque de réglage devrait être bien noir par dessus ces tons, mais l'étape finale de floutage a fait baver des gris plus ou moins légers par dessus. La figure suivante donne le principe :

A gauche, y voit un détail du masque tel qu'il devrait être. Les zones en noir devraient être complètement protégées tandis que les zones plus ou moins grises correspondent à une application plus ou moins forte de la correction par courbe. A droite, on voit ce qui peut apparaître. L'étape finale de flou aurait dû respecter la frontière, mais pour une raison ou une autre, son paramètrage n'était pas bien adapté et le flou a bavé de part et d'autre de la frontière. Le résultat est une frange sombre du côté des tons qui auraient dû être protégés et une frange claire du côté des tons assombris. Il faudra restaurer la netteté de la frontière pour supprimer ces franges. Pour cela, je suggère d'utiliser (très délicatement) les outils densité+ et densité- en veillant bien à ne pas traverser la frontière (par exemple en travaillant à l'intérieur d'une sélection s'appuyant sur cette frontière).

On pourrait contrôler l'apparition de ces franges en contrôlant le paramétrage du flou utilisé ; il suffirait de placer un nouveau point de contrôle dans le script (en cochant la deuxième case dans la ligne Flou de surface du script). Mais il arrive souvent que le paramètrage adéquat pour une partie de l'image ne convienne pas pour une autre et on ne fait que déplacer les difficultés ; nous avons préféré prendre un paramétrage passe-partout qui donnera (généralement) satisfaction.

Annulation de toute l'opération

Si on n'est pas satisfait de l'opération et qu'on veuille recommencer, le plus simple est de détruire le calque de réglage que le script a créé.

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Réglage des tons sombres «OIT»

Pour utilisateurs (assez) confirmés.
Il s'agit d'une alternative au réglage «tons foncés» de Photoshop au moyen d'un simple calque de réglage par courbes à travers le masque des ombres, donc absolument pas destructive. En contrepartie, il n'a pas l'interactivité du réglage Photoshop.

 Tout comme notre script «tons clairs», ce script contient trois points d'arrêt explicatifs, qu'on pourra désactiver en tout ou partie quand on se sera suffisamment familiarisé avec le script.

Pour désactiver ces lignes «arrêter», cliquer tout à gauche pour faire disparaître l'encoche

Le premier arrêt est un rappel qu'on doit avoir activé le calque supérieur dans la pile des calques avant de lancer le script (si ce n'est pas le cas, il faut stopper le script).

Plus précisément, si le calque activé n'était pas le calque supérieur, il faut que tous les calques en dessus soient inactivés. Le nouveau calque de réglage s'installera juste au dessus du calque activé.

Le deuxième arrêt correspond au point crucial du script. Le script annonce qu'il va ouvrir un réglage de niveaux dans lequel  il va falloir ajuster le curseur des noirs (cerclé en vert ci-contre). Ce qui se passe est que le script a mis en place une correction par courbe qui éclaircit les tons les plus sombres de l'image et que la position de ce curseur délimite la gamme des valeurs qui vont être affectées.

Poussez ce curseur à fond à droite : vous retrouvez l'affichage de départ. Déplacez le curseur progressivement vers la gauche : vous voyez un éclaircissement qui part des tons les plus sombres et qui gagne peu à peu toute l'image. Il faut surveiller les tons qui ne doivent pas être modifiés et arrêter le curseur à temps. Cette manœuvre s'accompagne généralement d'une perte de modelé sur les tons intermédiaires ; ne vous inquiétez pas et cliquez OK.

Cette perte de modelé est tout à fait similaire à ce qu'on observe dans le réglage classique tons clairs/tons foncés de Photoshop quand on met le «rayon» à 0. Dans le script, elle est rattrapée (en principe) par un floutage spécial du masque du réglage par courbe.

Le troisième arrêt est un simple avertissement que le script est terminé ; les calculs demandent parfois quelques secondes de patience, selon la puissance de votre machine et la taille de votre image.

Réglages a posteriori

On se retrouve avec un réglage par courbes et un masque. On peut agir sur la courbe pour ajuster la vigueur de l'effet, comme indiqué ci-dessous :

A gauche, on voit la courbe par défaut proposée par le script. Au milieu, on a réduit la pente pour affaiblir l'effet (on peut tout aussi bien réduire l'opacité du calque). A droite, on aura un effet plus subtil, avec les tons les plus sombres inchangés et un contraste accru sur des tons un peu moins foncés.

Réduction des halos éventuels

L'apparition possible de halos est un effet collatéral indésirable des méthodes de rattrapage des tons trop clairs ou trop foncés. Il faut toujours inspecter très soigneusement son image pour vérifier la présence ou non de ces halos. On peut réduire ces halos en agissant sur le masque — mais autant prévenir d'emblée qu'il s'agit d'une opération délicate.

En général, c'est dû à une mauvaise protection des tons qui n'auraient pas dû être affectés par la correction par courbe. Le masque du calque de réglage devrait être bien noir par dessus ces tons, mais l'étape finale de floutage a fait baver des gris plus ou moins légers par dessus. La figure suivante donne le principe :

A gauche, y voit un détail du masque tel qu'il devrait être. Les zones en noir devraient être complètement protégées tandis que les zones plus ou moins grises correspondent à une application plus ou moins forte de la correction par courbe (ici, un éclaircissement). A droite, on voit ce qui peut apparaître. L'étape finale de flou aurait dû respecter la frontière, mais pour une raison ou une autre, son paramètrage n'était pas bien adapté et le flou a bavé de part et d'autre de la frontière. Le résultat est une frange claire du côté des tons qui auraient dû être protégés et une frange sombre de l'autre côté. Il faudra restaurer la netteté de la frontière pour supprimer ces franges. Pour cela, je suggère d'utiliser (très délicatement) les outils densité+ et densité- en veillant bien à ne pas traverser la frontière (par exemple en travaillant à l'intérieur d'une sélection s'appuyant sur cette frontière).

On pourrait contrôler l'apparition de ces franges en contrôlant le paramétrage du flou utilisé ; il suffirait de placer un nouveau point de contrôle dans le script (en cochant la deuxième case dans la ligne Flou de surface du script). Mais il arrive souvent que le paramètrage adéquat pour une partie de l'image ne convienne pas pour une autre et on ne fait que déplacer les difficultés ; nous avons préféré prendre un paramétrage passe-partout qui donnera (généralement) satisfaction.

Annulation de toute l'opération

Si on n'est pas satisfait de l'opération et qu'on veuille recommencer, le plus simple est de détruire le calque de réglage que le script a créé.

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Accentuation par la méthode du filtre passe-haut

Pour utilisateurs (plutôt) confirmés.
Il s'agit d'une alternative à l'accentuation classique par masque flou (celle du filtre Renforcement > Accentuation), qui a eu son moment de gloire sur le web. Telle qu'elle est généralement présentée [LLC], elle est à peu près équivalente à une accentuation classique avec un gain suffisamment modéré (de l'ordre de 100% au plus) pour qu'on ne souffre pas trop des artefacts bien connus — les franges claires ou sombres le long des contours. Il est cependant très facile d'ajouter une correction par courbe qui permet de pousser ce gain jusqu'aux 300-500% du filtre classique... et, ce faisant, de se heurter à nouveau aux mêmes artefacts.

Ce filtre doit être lancé depuis le haut de la pile des calques. Il va créer deux nouveaux calques :


Fonctionnement

Le script démarre avec un point d'arrêt explicatif qu'on pourra désactiver quand on se sentira suffisamment familiarisé (pour cela, cliquer sur la case cerclée en vert ci-contre).

Le script s'arrête ensuite sur la boîte de dialogue du filtre passe-haut :

 

A l'ouverture, le rayon est au minimum (0,1 px) et l'image n'est pas accentuée. Il s'agit d'augmenter doucement ce rayon jusqu'à avoir l'accentuation voulue.

Le script s'arrête dès qu'on clique OK dans ce dialogue.

Retouches a posteriori

Le script est préréglé avec un gain assez fort. Si on veut diminuer ce gain, le plus simple est de diminuer l'opacité du calque «accentuation» — ou celle du calque de correction par courbe juste au-dessus — à noter toutefois qu'il restera un gain de l'ordre de 100% si on désactive complètement cette correction. On peut aussi mettre en place un masque de fusion pour adoucir ou annuler l'accentuation là où elle est inopportune, comme on le ferait avec le filtre d'accentuation classique.

 On peut aussi essayer de modifier la courbe qui contrôle le gain, mais c'est délicat. En gros, cette courbe est composée de deux demi-droites qui se rejoignent au point (128,128), celle de gauche commandant le gain dans les tons sombres (le gain diminue avec la pente) et celle de droite, le gain dans les tons clairs — par défaut, ce gain beaucoup plus faible prémunit de l'apparition des franges claires. Vous pouvez évidemment modifier cette courbe à votre gré — et à vos risques et périls. Il est néanmoins important de ne pas déplacer le point (128,128) pour ne pas provoquer un assombrissement ou un éclaircissement général de l'image.

Annulation de toute l'opération

Si on n'est pas satisfait de l'opération et qu'on veuille recommencer, le plus simple est de détruire les deux calques que le script a créé, à savoir le calque «accentuation« et son calque associé de correction par courbes.

Et, euh... c'est vraiment mieux que le filtre d'accentuation classique ?

A vrai dire, à part la satisfaction intense qu'on éprouvera en ne suivant pas la méthode de monsieur tout-le-monde, on peut discuter. Les deux méthodes étant toutes deux deux variantes de la même accentuation par masque flou, on ne peut pas s'attendre à de bien grosses différences, mais les processus ne sont pas tout à fait similaires. Dans les deux cas, on accentuera généralement après avoir mis en place les calques de correction colorimétriques. Ensuite :

Avec la méthode classique, si on applique une accentuation un peu forte, il faut ensuite corriger les artefacts inévitables ; avec notre script, cette étape est déjà faite et on gagne donc un peu de temps.

Dans les deux cas, on pourra toujours revenir sur les corrections colorimétriques en intercalant de nouveaux calques de réglages. Et dans les deux cas, si l'image est trop bruitée, il faudra changer de méthode et se tourner vers des masques contour.

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