La figure ci-après montre qu'on obtient à peu près les
mêmes résultats (merci de ne pas trop chipoter, hein!) en
montant en ISO ou en restant dans la sensibilité de base, en
sous-exposant et en retravaillant l'image sous Photoshop. Pour cela, on a
photographié une charte de couleurs
— d'abord avec une suite d'expositions normales de 100 à 1600 ISO
— puis en restant à 100 ISO, avec des
sous-expositions croissant de 1EV à 4EV qu'on s'est ensuite
efforcé de rattraper via des corrections par courbes
Passer la souris sur un des liens sur la gauche pour comparer l'image en lien à l'image de base ; cliquer sur l'un des liens pour changer l'image de base
Ce que cette comparaison ne dit pas est que le rattrapage des images est de plus en plus sportif quand on augmente la sous-exposition (il faut jouer séparément sur les trois couches), alors que l'appareil fait cela tout seul — et tout de même mieux — quand on monte son réglage des ISO. En pratique, il est bien plus commode d'utiliser ces sensibilités supérieures.
Ces deux approches conduisent également au même bruit dans les images.
Enfin, presque. On ne peut pas en juger d'après l'image
précédente, mais l'examen des fichiers originaux montre qu'on
arrive sensiblement au même bruit jusqu'au gain de 3EV (passage de
100 à 800 ISO) ; à 1600 ISO, les deux approches sont
équivalentes pour les tons clairs, mais pas pour les tons sombres
où l'image rattrapée est plus bruyante. Le tableau suivant
détaille les résultats pour les 6 gris de la charte :
On y lit les déviations standard dans le rouge, vert, bleu pour
les six tons de gris, d’abord pour les prises de vue normales aux
différents ISO (chiffres en noir), puis pour les sous-expositions
à 100 ISO rattrapées ensuite par des courbes (chiffres
italiques en marron). Les valeurs des composantes RVB sont indiquées
dans la 1ère colonne (avec le gamma 2.2 du profil Adobe-98). Les
valeurs anormales pour le noir-55 à 1600 iso sont prablablement dues
à des écrêtages dans les corrections par courbe.
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