La vie en numérique, d’une réunion à l’autre

Du bon usage des imprimantes

J’ai remarqué que beaucoup d’entre nous utilisent la 3880 en mettant le papier en « manuel-arrière » et se lamentent ensuite de la mauvaise volonté de la machine, laquelle prétend trop souvent que le papier a été mis de travers. Pour tous les papiers brillants ou barytés, il est beaucoup plus simple de passer par le « bac ». On y accède par le dessus de la machine, devant la fente arrière ; on ouvre la trappe et on dépose le papier tout à droite, sans autre forme de procès. Avec le papier fourni par le club, on pourra ensuite utiliser le préréglage 3880 – Epson Luster par le bac. Le seul piège est de bien vérifier que l’onglet Configuration imprimante confirme qu’on fonctionne en « bac feuille à feuille » ; si ce n’est pas le cas, revenir à la définition de la taille du papier et de son type de chargement. Tout ça est dans le guide d’impression, accessible depuis le bureau.

On m’a rapporté un autre incident plus embêtant. L’un d’entre nous a lancé son impression et a eu la surprise de voir que ce n’était pas son image qui sortait de la machine. Avant de trouver ça cocasse, imaginez que ce soit à vous que ça arrive ! C’est simplement l’utilisateur précédent qui s’est heurté à un refus d’obtempérer de la machine et qui est parti sans régler le problème et en laissant son image dans les entrailles de la machine. La marche à suivre est pourtant indiquée dans le guide d’impression.

Il se peut qu’on soit contraint de quitter le labo avant de faire le nécessaire. Dans ce cas, il est impératif de scotcher un avertissement sur l’imprimante elle-même, pour prévenir qu’il y a une impression qui n’est pas sortie ; une simple mention sur le journal de bord ne suffit pas. Et un petit mail au responsable aurait été le bienvenu…

Séance de perfectionnement du 3ème mardi

J’ai essayé de prêcher la bonne parole sur l’intérêt d’utiliser les images RAW, en ressortant un laïus que j’avais préparé il y a trois ans à l’intention des néophytes, afin de démystifier le sujet. J’espérais que mon public se serait renouvelé, avec un fort apport des nouveaux venus au club ; sur ce point, hum… nous n’avons pas eu à déployer les strapontins.

Il y avait un triple message. D’abord,  en dehors du rattrapage des balances de blanc imparfaites, l’intérêt des RAW est surtout de permettre de corriger des problèmes d’exposition lorsque le JPEG fourni par l’appareil n’est pas satisfaisant :

A gauche, JPEG fourni par l’appareil ; à droite, rattrapage de la surexposition depuis le fichier RAW

Ensuite, même avec la flopée de réglages disponibles dans les logiciels RAW, on n’aboutit pas forcément à un résultat définitif sur l’image. C’est le cas de l’image précédente, dont il faut poursuivre le traitement dans Photoshop :

Le troisième message, spécialement à l’intention des débutants, est que les logiciels RAW, et notamment le Camera Raw inclus dans Photoshop, ne sont pas si compliqués qu’ils en ont l’air. Si si, il faut le dire et le redire !

Séance régulière du 4e mardi

Faute de question ponctuelle sur l’une ou l’autre des fonctionnalités de Photoshop, nous avons discuté du traitement de deux images, proposées par Stéphane Pareige et Jean Le Rouzic. C’et toujours un exercice intéressant que d’essayer de tirer le meilleur d’une image. Il faut commencer par analyser l’image et ce qu’on veut en faire. On voit alors où sont ses points forts et ses faiblesses et on essaie de retoucher l’image pour rehausser les uns et d’atténuer les autres. On peut suivre les démonstrations dans nos réunions en temps réel. Certes, les débutants sont généralement désarmés aussi bien pour analyser l’image que pour pratiquer la retouche, mais

  • on apprend par l’exercice, sur ses propres images et en voyant ce que font les autres. Venez à nos réunions !
  • et si vous venez et que vous vous sentiez largués par les explications données, dites-le sans honte ! L’animateur devra reprendre en se mettant à votre portée, au moins devra-t-il faire un effort dans ce sens.

Calendrier de mai

17 mai : perfectionnement. Je vais revenir sur la récupération des tons foncés et des tons clairs, dans Photoshop et dans Camera Raw ; ne croyez pas que ce soit bonnet blanc et blanc bonnet.

24 mai : séance régulière. A vos questions ! (si possible, envoyez-les moi par mail, surtout s’il s’agit du travail sur une image.)

Charles Vassallo, avril 2016